Pas le temps de chômer. Pendant que je m’occupais de notre petite troupe, Nico portait assistance à nos amis bateaux. Ils a fallu leur fabriquer différentes pièces de bateau et ce, sur mesure, car impossible d’en trouvé d’occasion (voire neuves) ou à des prix abordable. Cela lui permettait de s’occuper lui aussi et d’acquérir de nouvelles connaissances et surtout de prendre bonnes notes des expériences de chacun d’eux. Il secondait un ami qui avait des réparations assez conséquente sur son Dufour. Non seulement il a fallu refaire une partie de la quille, mais il a dû recréé également le safran.
Fin février, début mars, ce fut une course contre la montre, car notre cher ami Yannick (YAYA pour les intimes) devait finir ses travaux en vu de sa mise à l’eau prévu le 9 mars. Il y a eu de la fabrication de crapaudine pour le safran, de portique en inox pour installer le nouveau panneau solaire, adapter et refixer les nouvelles barres de flèche sur le mât, vérification du moteur, l’antifouling et bien d’autre encore. Les pièces pour son Centurion US de 1974 sont introuvable sur le marché. Donc tout a été créé essentiellement avec de la récup et beaucoup d’imagination et de débrouillardise. Malgré le temps qui jouait contre eux, la mise à l’eau a eu lieu sans encombre le 11 mars. Enfin le grand sourire après un an de chantier pour notre ami ! Tout le stresse s’est enfin envolé et notre ami va pouvoir prendre le large…
Après ces mois d’échange et de partage avec nos amis, nous avons pu organiser un baptême de voile à nos enfants. Leurs première sortie en mer ! Tout s’est bien passé, malgré que nous avons tous eu le mal de mer, sauf Nico qui est amariné depuis de nombreuses années déjà. Il faut dire que le temps est très instable en méditerranée et malheureusement ce jour là, le vent forci un peu trop. Je vous avoue que le mal de mer n’était pas très présent au départ, mais cela a finit par prendre le dessus. Une fois de retour, c’est le mal de terre qui a eut raison de moi. Ce fut une expérience enrichissante pour les enfants et moi, car nous savons que nous désirons toujours autant retourner en mer. Et ce qui m’a fait énormément plaisir c’est de voir Nico heureux et épanouis.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous avons souhaité « BON VENT » à notre YAYA. Qui est reparti vers sa cher Bretagne, pour de nouvelles aventures.
Le moment où un marin est le plus heureux c’est quand il retourne enfin en mer…
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